Depuis l’Antiquité on recourt à la force des fables pour transmettre une sagesse ancienne. Cette tradition n’invente pas (le fabuliste n’est pas un affabulateur) mais reprend, imite, transpose. Ce genre n’a pas d’auteur pour le fonds, proverbial, mais pour la forme. Elle s’est transmise en grande partie oralement. Au grand siècle, la fable nourrit beaucoup les cours : elle permet de travailler l’oral, la mémoire. Sous une forme poétique, resserrée, elle condense un récit, une devise, une morale. Sa vocation allégorique ou emblématique est souvent confortée par une image que l'on retrouve dans cet album