Livres clandestins : des enfers au paradis

« Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit », Charles Péguy , Notre Jeunesse, 1910. Homme sensible à toutes les épurations, dont l'oeuvre même a été censurée post-mortem partiellement par l'éditeur en 1942, Péguy se serait enflammé de constater qu'une bibliothèque destiné à la jeunesse ait pu faire l'objet de censure et pire, d'auto-censure. Cependant, du collège des jésuites au XXe siècle, en passant par le puritain XIXe siècle, les lectures ont toujours été surveillées (pas d'accès direct), épurées (Jouvancy), officialisées (Grandami), transférées aux enfers (protestants,encyclopédistes), mais dissimulées (sous une reliure innocente, dans un recueil factice), indirectes (manuscrit clandestin), elles ont cependant franchi la double enceinte des murs et de la censure. Témoignages dans cet album ...

A519 Charron Sagesse 1604
A519 Charron Sagesse 1604
A600 Vauban. Testament politique
A600 Vauban. Testament politique
A1457 Mémoires secrets : un regard persan
A1457 Mémoires secrets : un regard persan
MS Boulainvilliers
MS Boulainvilliers
RO 1854 livres interdits
RO 1854 livres interdits
T521 Augereau
T521 Augereau